CAROLE CETTOLIN - Artiste photographe
MONOCHROME
Cyanotype sur verre
Que ce soit par la musique ou la photo, en tant qu’artiste on parle finalement toujours de nous !
Mais ce «nous» devient universel lorsqu’il témoigne du temps, de l’espace, du quotidien et de sa poésie, des émotions et des souvenirs... avec toujours cette même envie de rendre éternel ce qui est éphémère. C’est l’universel.
Je vous invite au gré de mes images et de mes chansons
à un voyage intime, doucement mélancolique, parfois nostalgique mais toujours empreint de poésie.
Autant de photographies qui toutes explorent la fuite du temps, la nostalgie de l’enfance mais aussi la solitude et l’absence.
Autant de poèmes chantés qui racontent la quête, les rêves, les tentatives... le voyage. Des impressions obsédantes et des souvenirs obstinés qui surgissent à tous les détours.
Les cyanotypes sont tirés sur des plaques de verre grâce à un mélange contenant de la gélatine qui sert de liant.
Le procédé est complexe et capricieux, et demande des heures de recherche pour obtenir la surface la plus homogène possible et ce bleu cyan, profond et intense.
Tels des vitraux, les photographies se jouent de la lumière du lieu pour se réinventer.
Certains tirages sont présentés sous forme d’argentone, héritier direct des orotones composées d’une image positive sur verre avec au dos un médium dorée. Mais ici l’or laisse la place à l’argent.
Ma musique, aux arrangements SynthPop, crée un écrin de légèreté pour ces paroles qui ne le sont pas toujours. Un véritable cocon. Lequel est matérialisé en concert par des vidéos projetées qui répondent aux photos de la série Monochrome, créant ainsi un seul et même tout.
Cette exposition est conçue comme une installation à part entière. Une installation narrative dans laquelle s’enchâssent et se répondent les photographies, les textes, les mélodies et les arrangements musicaux. Après une écoute renouvelée de mes titres, distante et bienveillante, j’ai pu croiser les images et ainsi inventer un nouveau dialogue, comme si je donnais la parole à ces dernières.
Le verbe est partout, en tout.